Énergies dans l’immobilier, quelques points cruciaux
Les énergies sont des éléments clés de l’immobilier. Elles peuvent impacter le coût d’utilisation d’une propriété, ainsi que son impact environnemental. Il est donc important de comprendre les différentes options d’énergies disponibles pour les propriétaires et les futurs acheteurs. Dans cet article, nous examinerons les points cruciaux pour prendre en compte les énergies dans l’immobilier.
6 questions sur les économies d’énergies
Comme nous le savons tous, depuis que la guerre à éclaté en Ukraine, nous devons apprendre à se passer du gaz russe. Et l’hiver arrivant, notre consommation va augmenter pour chauffer nos logements et un manque est donc à prévoir. Il nous faut donc, dès maintenant, apprendre à réduire notre consommation d’énergie grâce à nos petits gestes du quotidien.
1. Pour quelles raisons entend-t-on autant de sujets à propos de l’économie d’énergie ces jours-ci ?
Il y a trois raisons principales pour amener ce sujet dans le débat public. Premièrement, l’utilisation des combustibles fossiles est un moteur majeur du changement climatique.
Selon les données du ministère de la transition écologique, la combustion du charbon, du pétrole et du gaz et les procédés industriels sont responsables d’environ 65 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).
De plus, il y a eu une forte hausse des prix à l’échelle mondiale ces derniers mois, notamment en raison de la guerre en Ukraine, et en particulier des prix de l’énergie. La hausse des coûts de transport, des services publics ou de chauffage pousse les organismes publics à chercher des solutions pour aider les familles en difficulté.
La crise actuelle nous menace d’une pénurie d’énergie. En France et ailleurs en Europe, on craint le gaz et les pannes d’électricité.
Moins de consommation d’énergie signifie moins d’impact sur l’environnement, moins de pollution, économiser de l’argent et réduire le risque de voir le système crouler sous la demande.
2. Pourquoi parle-t-on d’économiser l’électricité alors que le principal élément manquant est le gaz ?
À l’idée d’un hiver sans livraison de gaz russe (40 % des importations de l’Europe), la question des capacités de production continentale se pose rapidement.
Les deux enjeux sont liés, la majorité du gaz étant directement utilisée pour la production d’électricité (environ un cinquième du gaz consommé en France, selon le ministère de la Transition écologique). Économiser de l’électricité, c’est économiser du gaz.
Les centrales thermiques fossiles (principalement à gaz) ne génèrent que 7 % de l’électricité consommée en France, selon le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE), du fait de la part importante issue du nucléaire (d’ici 2021 près de 70 %).
Cependant, ce petit pourcentage est essentiel pour combler le pic de consommation cette année. Cela est particulièrement vrai pour les autres pays européens. Selon Eurostat, en 2020, les centrales à gaz produisaient encore 20 % de l’électricité du continent.
Pourtant, le marché européen est interconnecté. Les pays de l’Union européenne les plus dépendants du gaz dépendent probablement de la capacité électrique de leurs voisins.
De plus, le marché français de l’électricité était déjà tendu avant la guerre en Ukraine. En 2020 puis 2021, RTE a alerté sur les risques pesant sur le réseau français pendant l’hiver. Ainsi, l’éventuel abandon du gaz russe ne fait qu’accroître la nécessité d’économiser l’électricité.
3. Devons-nous nous attendre à un hiver sans électricité ?
Les besoins en électricité sont à leur maximum pendant la saison froide en raison d’un besoin accru en éclairage et en chauffage. Il s’agit donc de permettre au réseau de dépasser ces pics.
Pourtant, la production d’électricité française tourne à demi-masse depuis plusieurs années, principalement parce que de nombreux réacteurs sont à l’arrêt.
Par conséquent, la capacité maximale du réseau est réduite et le gaz doit être conservé, ce qui complique encore l’équation.
À l’inverse, les pics de consommation d’énergie dépendent fortement du climat et ne peuvent donc pas être prédits avec précision.
Une vague de froid, comme celle de février 2012, d’une durée de près de deux semaines, endommagerait le réseau électrique français. Des coupures locales et temporaires sont possibles.
Le gouvernement français, dirigé par Emmanuel Macron, veille à ce qu’il n’y ait aucune menace de panne d’électricité en France. De fait, il existe plusieurs niveaux pour tenter d’éviter de telles conséquences.
D’abord, à l’approche du pic, il y a un appel aux « éco-gestes » pour limiter la consommation des particuliers et des entreprises. Par exemple, RTE l’a fait le 4 avril avec une alerte écowatt « orange ».
Le signal a réduit la puissance maximale demandée de 0,8 gigawatt (GW), culminant à 71,6 GW, soit 1 % de moins qu’elle n’aurait dû l’être.
RTE peut également utiliser deux autres mécanismes, payants cette fois 2 dispositifs. Des réductions pour racheter l’électricité à des entreprises volontaires, et des « contrats d’interruptibilité » permettant de couper l’électricité à certains sites industriels. Dans le cas où cela ne suffirait pas, le secteur peut subir une baisse de tension de 5 % (avec des effets visibles).
Désormais, si le scénario d’une « coupure » du réseau électrique est exclu par les états, il y a les « délestages tournants » en dernier recours quand cela ne suffit pas.
C’est-à-dire, des coupures localisées du réseau sur créneaux horaires avec des intervalles de 2 heures maximum par jour (entre 8 heures et 13 heures ou entre 17 h 30 et 20 h 30).
En résumé, le pire scénario actuel est loin d’être le plus probable. Mais préparer le réseau français pour l’hiver qui vient a à la fois des coûts environnementaux (si les énergies fossiles doivent être utilisées pour répondre à la demande) et des coûts économiques (si le pays doit obliger les entreprises à suspendre la consommation en leur reversant une somme). Il faudra redoubler d’efforts pour diminuer la consommation d’énergie.
4. Quelles solutions le Gouvernement propose-t-il pour réduire la consommation d’énergie ?
Débranchez autant de prises électriques que possible lorsque vous n’êtes pas sur les lieux, réduisez les températures de chauffage et n’envoyez pas d’e-mails avec des pièces jointes trop volumineuses, … Ces dernières semaines, le gouvernement a appelé les particuliers à réduire leur consommation d’énergie.
La première ministre Elizabeth Born a également envoyé mardi 26 juillet une circulaire à ses ministres, demandant au gouvernement d’être exemplaire sur la question.
Agnès Panier-Lunachet, ministre de la Transition énergétique, a annoncé plusieurs mesures à destination des entreprises dans Le Journal du Dimanche (Le JDD) du 24 juillet.
Cela comprenait la généralisation d’une interdiction des enseignes publicitaires lumineuses entre 1h et 6h du matin, et une interdiction pour les magasins d’ouvrir leurs portes lorsque la climatisation ou le chauffage sont en marche.
5. Les « petits gestes » du quotidien ont-ils un intérêt ?
Les mesures individuelles promues par le gouvernement reposent sur une logique simple. En réduisant votre consommation d’énergie par de petites mesures, cela vous prépare au pic hivernal de consommation d’énergie arrivant.
Par exemple, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), baisser de 1 degré seulement la température de chauffage de votre logement permet de réduire la facture de 7 %.
Il y a encore place à l’amélioration à cet égard. La température moyenne de chauffage dans l’Union européenne est d’environ 22 °C, mais il est recommandé de la limiter à 19 °C dans les pièces à vivre.
Cependant, ces mesures à court terme ne suffisent pas à relever l’enjeu du changement climatique dans la durée.
L’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite d’importantes économies d’énergie et l’abandon progressif des combustibles fossiles.
Pour reprendre notre exemple du chauffage, il faut non seulement supporter le gaspillage d’énergie, mais aussi optimiser les performances énergétiques de nos logements et remplacer le chauffage au fioul ou au gaz par des alternatives plus sobres.
6. Cette crise va-t-elle faire profiter à la lutte contre le changement climatique ?
Les économies d’énergie, grandes et petites, sont une partie de la réponse à la crise énergétique à court terme et à la crise climatique globale. Cependant, la question reste politiquement sensible.
Pour cette raison, le gouvernement français a pris des mesures pour atténuer les fortes hausses des prix des carburants et du gaz (remise à la pompe, bouclier tarifaire, etc.).
Les diagnostics et les normes énergétiques
Ce qu’il faut faire avant de mettre le bien en vente, dont les normes énergétiques et pourquoi ? comment ça se passe pour évaluer si le bien est aux normes ? quoi évaluer ?
Pour commencer, qu’est-ce-que le diagnostic de performance énergétique ?
Le DPE est un diagnostic immobilier obligatoire si vous envisagez de vendre votre logement ou bien de le mettre en location car il renseigne l’acquéreur / le locataire sur la performance énergétique de son futur logement. En effet, c’est grâce à l’estimation d’un diagnostiqueur immobilier que vous pourrez avoir les renseignements nécessaires tels que la consommation d’énergie de votre bien et son taux d’émission de gaz à effet de serre.
Pourquoi devriez-vous mesurer la performance énergétique de votre logement ?
C’est en 2006 que ce diagnostic immobilier a été mis en place. Le DPE est obligatoire, que ce soit pour la vente ainsi que pour la location car il a pour objectif de fournir un outil performant en termes de maîtrise des dépenses énergétiques et de lutte contre le changement climatique, ainsi que de renseigner sur la performance énergétique du logement ou bâtiment tertiaire grâce à une évaluation de sa consommation d’énergie et de lutte contre le changement climatique.
Lorsque vous choisissez votre futur logement, vous remarquerez que le développement durable et le pouvoir d’achat sont les deux critères les plus important à prendre en compte (selon 80% des français).
Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire pour ces 3 types de transactions immobilières :
La vente d’un bien immobilier existant
La mise en location d’un logement
La construction ou l’achat d’un logement neuf/grandissant
La flambée des prix de l’énergie est un problème de plus en plus préoccupant pour les entreprises, qui sont obligées de mettre en place différentes actions pour réduire leur consommation d’énergie et être plus sobres. Selon des professionnels du Salon de l’immobilier d’entreprise (SIMI) qui se tenait à Paris, la guerre en Ukraine et l’arrêt de certains réacteurs nucléaires en France ont entraîné une augmentation importante des coûts d’énergie pour les entreprises, qui ne sont généralement pas couvertes par le bouclier tarifaire. Pour encourager les salariés à travailler dans des bureaux chauffés à une température raisonnable, Groupama Immobilier a offert des doudounes à ses employés et mis en place des actions telles que la réduction des horaires de cantine et l’utilisation de détecteurs de présence pour limiter l’éclairage.
D’autres entreprises, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion technique de leurs bâtiments, afin de gagner en efficacité et de réduire leur consommation d’énergie. La filiale de la banque française a également recours au système Ecowatt de RTE, qui avertit en cas de tension électrique. Si le signal passe à l’orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non-essentielles, comme des salles de sport ou certains ascenseurs.
Il y a également eu une augmentation de la demande pour la production d’énergie sur site, comme les panneaux solaires ou la géothermie peu profonde. Cela montre que, lorsque la sobriété énergétique devient une contrainte, les entreprises sont capables de devenir créatives et de trouver des solutions pour réduire leur consommation d’énergie. Bien que les crises énergétiques puissent être difficiles à court terme, à long terme, elles peuvent être bénéfiques pour les entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte écologique et à être plus durables. Les entreprises demandeuses de solutions sobres en termes d’énergie sont de plus en plus nombreuses et, jusqu’à présent, celles qui s’intéressaient à la question le faisaient soit parce qu’elles avaient une image de marque à protéger, soit parce qu’elles étaient contraintes par des obligations légales. Cependant, avec l’augmentation des coûts d’énergie, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des solutions sobres en termes d’énergie pour réduire leurs coûts.
Il est important de noter que la sobriété énergétique ne concerne pas uniquement les grandes entreprises. Les petites et moyennes entreprises peuvent également mettre en place des actions pour être plus sobres en termes d’énergie. Par exemple, ils peuvent investir dans l’isolation de leurs bâtiments, utiliser des appareils électroménagers et de chauffage plus économes en énergie, ou encore mettre en place des systèmes de gestion de l’énergie pour surveiller et optimiser leur consommation.
En somme, la flambée des prix de l’énergie est un problème de plus en plus préoccupant pour les entreprises, qui sont obligées de mettre en place des actions pour être plus sobres en termes d’énergie et réduire leurs coûts. La sobriété énergétique concerne toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et il existe de nombreuses solutions pour réduire la consommation d’énergie et être plus durables.
Enfin, si vous êtes intéressé par un achat immobilier, n’hésitez pas à consulter notre page d’annonces ou bien nos réseaux sociaux grâce au lien ci-dessous :
Énergies dans l’immobilier, quelques points cruciaux
Les énergies sont des éléments clés de l’immobilier. Elles peuvent impacter le coût d’utilisation d’une propriété, ainsi que son impact environnemental. Il est donc important de comprendre les différentes options d’énergies disponibles pour les propriétaires et les futurs acheteurs. Dans cet article, nous examinerons les points cruciaux pour prendre en compte les énergies dans l’immobilier.
6 questions sur les économies d’énergies
Comme nous le savons tous, depuis que la guerre à éclaté en Ukraine, nous devons apprendre à se passer du gaz russe. Et l’hiver arrivant, notre consommation va augmenter pour chauffer nos logements et un manque est donc à prévoir. Il nous faut donc, dès maintenant, apprendre à réduire notre consommation d’énergie grâce à nos petits gestes du quotidien.
1. Pour quelles raisons entend-t-on autant de sujets à propos de l’économie d’énergie ces jours-ci ?
Il y a trois raisons principales pour amener ce sujet dans le débat public. Premièrement, l’utilisation des combustibles fossiles est un moteur majeur du changement climatique.
Selon les données du ministère de la transition écologique, la combustion du charbon, du pétrole et du gaz et les procédés industriels sont responsables d’environ 65 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).
De plus, il y a eu une forte hausse des prix à l’échelle mondiale ces derniers mois, notamment en raison de la guerre en Ukraine, et en particulier des prix de l’énergie. La hausse des coûts de transport, des services publics ou de chauffage pousse les organismes publics à chercher des solutions pour aider les familles en difficulté.
La crise actuelle nous menace d’une pénurie d’énergie. En France et ailleurs en Europe, on craint le gaz et les pannes d’électricité.
Moins de consommation d’énergie signifie moins d’impact sur l’environnement, moins de pollution, économiser de l’argent et réduire le risque de voir le système crouler sous la demande.
2. Pourquoi parle-t-on d’économiser l’électricité alors que le principal élément manquant est le gaz ?
À l’idée d’un hiver sans livraison de gaz russe (40 % des importations de l’Europe), la question des capacités de production continentale se pose rapidement.
Les deux enjeux sont liés, la majorité du gaz étant directement utilisée pour la production d’électricité (environ un cinquième du gaz consommé en France, selon le ministère de la Transition écologique). Économiser de l’électricité, c’est économiser du gaz.
Les centrales thermiques fossiles (principalement à gaz) ne génèrent que 7 % de l’électricité consommée en France, selon le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité (RTE), du fait de la part importante issue du nucléaire (d’ici 2021 près de 70 %).
Cependant, ce petit pourcentage est essentiel pour combler le pic de consommation cette année. Cela est particulièrement vrai pour les autres pays européens. Selon Eurostat, en 2020, les centrales à gaz produisaient encore 20 % de l’électricité du continent.
Pourtant, le marché européen est interconnecté. Les pays de l’Union européenne les plus dépendants du gaz dépendent probablement de la capacité électrique de leurs voisins.
De plus, le marché français de l’électricité était déjà tendu avant la guerre en Ukraine. En 2020 puis 2021, RTE a alerté sur les risques pesant sur le réseau français pendant l’hiver. Ainsi, l’éventuel abandon du gaz russe ne fait qu’accroître la nécessité d’économiser l’électricité.
3. Devons-nous nous attendre à un hiver sans électricité ?
Les besoins en électricité sont à leur maximum pendant la saison froide en raison d’un besoin accru en éclairage et en chauffage. Il s’agit donc de permettre au réseau de dépasser ces pics.
Pourtant, la production d’électricité française tourne à demi-masse depuis plusieurs années, principalement parce que de nombreux réacteurs sont à l’arrêt.
Par conséquent, la capacité maximale du réseau est réduite et le gaz doit être conservé, ce qui complique encore l’équation.
À l’inverse, les pics de consommation d’énergie dépendent fortement du climat et ne peuvent donc pas être prédits avec précision.
Une vague de froid, comme celle de février 2012, d’une durée de près de deux semaines, endommagerait le réseau électrique français. Des coupures locales et temporaires sont possibles.
Le gouvernement français, dirigé par Emmanuel Macron, veille à ce qu’il n’y ait aucune menace de panne d’électricité en France. De fait, il existe plusieurs niveaux pour tenter d’éviter de telles conséquences.
D’abord, à l’approche du pic, il y a un appel aux « éco-gestes » pour limiter la consommation des particuliers et des entreprises. Par exemple, RTE l’a fait le 4 avril avec une alerte écowatt « orange ».
Le signal a réduit la puissance maximale demandée de 0,8 gigawatt (GW), culminant à 71,6 GW, soit 1 % de moins qu’elle n’aurait dû l’être.
RTE peut également utiliser deux autres mécanismes, payants cette fois 2 dispositifs. Des réductions pour racheter l’électricité à des entreprises volontaires, et des « contrats d’interruptibilité » permettant de couper l’électricité à certains sites industriels. Dans le cas où cela ne suffirait pas, le secteur peut subir une baisse de tension de 5 % (avec des effets visibles).
Désormais, si le scénario d’une « coupure » du réseau électrique est exclu par les états, il y a les « délestages tournants » en dernier recours quand cela ne suffit pas.
C’est-à-dire, des coupures localisées du réseau sur créneaux horaires avec des intervalles de 2 heures maximum par jour (entre 8 heures et 13 heures ou entre 17 h 30 et 20 h 30).
En résumé, le pire scénario actuel est loin d’être le plus probable. Mais préparer le réseau français pour l’hiver qui vient a à la fois des coûts environnementaux (si les énergies fossiles doivent être utilisées pour répondre à la demande) et des coûts économiques (si le pays doit obliger les entreprises à suspendre la consommation en leur reversant une somme). Il faudra redoubler d’efforts pour diminuer la consommation d’énergie.
4. Quelles solutions le Gouvernement propose-t-il pour réduire la consommation d’énergie ?
Débranchez autant de prises électriques que possible lorsque vous n’êtes pas sur les lieux, réduisez les températures de chauffage et n’envoyez pas d’e-mails avec des pièces jointes trop volumineuses, … Ces dernières semaines, le gouvernement a appelé les particuliers à réduire leur consommation d’énergie.
La première ministre Elizabeth Born a également envoyé mardi 26 juillet une circulaire à ses ministres, demandant au gouvernement d’être exemplaire sur la question.
Agnès Panier-Lunachet, ministre de la Transition énergétique, a annoncé plusieurs mesures à destination des entreprises dans Le Journal du Dimanche (Le JDD) du 24 juillet.
Cela comprenait la généralisation d’une interdiction des enseignes publicitaires lumineuses entre 1h et 6h du matin, et une interdiction pour les magasins d’ouvrir leurs portes lorsque la climatisation ou le chauffage sont en marche.
5. Les « petits gestes » du quotidien ont-ils un intérêt ?
Les mesures individuelles promues par le gouvernement reposent sur une logique simple. En réduisant votre consommation d’énergie par de petites mesures, cela vous prépare au pic hivernal de consommation d’énergie arrivant.
Par exemple, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), baisser de 1 degré seulement la température de chauffage de votre logement permet de réduire la facture de 7 %.
Il y a encore place à l’amélioration à cet égard. La température moyenne de chauffage dans l’Union européenne est d’environ 22 °C, mais il est recommandé de la limiter à 19 °C dans les pièces à vivre.
Cependant, ces mesures à court terme ne suffisent pas à relever l’enjeu du changement climatique dans la durée.
L’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite d’importantes économies d’énergie et l’abandon progressif des combustibles fossiles.
Pour reprendre notre exemple du chauffage, il faut non seulement supporter le gaspillage d’énergie, mais aussi optimiser les performances énergétiques de nos logements et remplacer le chauffage au fioul ou au gaz par des alternatives plus sobres.
6. Cette crise va-t-elle faire profiter à la lutte contre le changement climatique ?
Les économies d’énergie, grandes et petites, sont une partie de la réponse à la crise énergétique à court terme et à la crise climatique globale. Cependant, la question reste politiquement sensible.
Pour cette raison, le gouvernement français a pris des mesures pour atténuer les fortes hausses des prix des carburants et du gaz (remise à la pompe, bouclier tarifaire, etc.).
Les diagnostics et les normes énergétiques
Ce qu’il faut faire avant de mettre le bien en vente, dont les normes énergétiques et pourquoi ? comment ça se passe pour évaluer si le bien est aux normes ? quoi évaluer ?
Pour commencer, qu’est-ce-que le diagnostic de performance énergétique ?
Le DPE est un diagnostic immobilier obligatoire si vous envisagez de vendre votre logement ou bien de le mettre en location car il renseigne l’acquéreur / le locataire sur la performance énergétique de son futur logement. En effet, c’est grâce à l’estimation d’un diagnostiqueur immobilier que vous pourrez avoir les renseignements nécessaires tels que la consommation d’énergie de votre bien et son taux d’émission de gaz à effet de serre.
Pourquoi devriez-vous mesurer la performance énergétique de votre logement ?
C’est en 2006 que ce diagnostic immobilier a été mis en place. Le DPE est obligatoire, que ce soit pour la vente ainsi que pour la location car il a pour objectif de fournir un outil performant en termes de maîtrise des dépenses énergétiques et de lutte contre le changement climatique, ainsi que de renseigner sur la performance énergétique du logement ou bâtiment tertiaire grâce à une évaluation de sa consommation d’énergie et de lutte contre le changement climatique.
Lorsque vous choisissez votre futur logement, vous remarquerez que le développement durable et le pouvoir d’achat sont les deux critères les plus important à prendre en compte (selon 80% des français).
Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire pour ces 3 types de transactions immobilières :
Pour plus de renseignements, nous vous invitons à vous rendre sur le site du gouvernement : https://www.ecologie.gouv.fr/diagnostic-performance-energetique-dpe#:~:text=Le diagnostic de performance énergétique, gaz à effet de serre.
Sobriété énergétique pour les bureaux
La flambée des prix de l’énergie est un problème de plus en plus préoccupant pour les entreprises, qui sont obligées de mettre en place différentes actions pour réduire leur consommation d’énergie et être plus sobres. Selon des professionnels du Salon de l’immobilier d’entreprise (SIMI) qui se tenait à Paris, la guerre en Ukraine et l’arrêt de certains réacteurs nucléaires en France ont entraîné une augmentation importante des coûts d’énergie pour les entreprises, qui ne sont généralement pas couvertes par le bouclier tarifaire. Pour encourager les salariés à travailler dans des bureaux chauffés à une température raisonnable, Groupama Immobilier a offert des doudounes à ses employés et mis en place des actions telles que la réduction des horaires de cantine et l’utilisation de détecteurs de présence pour limiter l’éclairage.
D’autres entreprises, comme BNP Paribas Real Estate, ont opté pour l’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion technique de leurs bâtiments, afin de gagner en efficacité et de réduire leur consommation d’énergie. La filiale de la banque française a également recours au système Ecowatt de RTE, qui avertit en cas de tension électrique. Si le signal passe à l’orange ou au rouge, il est possible de désactiver automatiquement des fonctionnalités non-essentielles, comme des salles de sport ou certains ascenseurs.
Il y a également eu une augmentation de la demande pour la production d’énergie sur site, comme les panneaux solaires ou la géothermie peu profonde. Cela montre que, lorsque la sobriété énergétique devient une contrainte, les entreprises sont capables de devenir créatives et de trouver des solutions pour réduire leur consommation d’énergie. Bien que les crises énergétiques puissent être difficiles à court terme, à long terme, elles peuvent être bénéfiques pour les entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte écologique et à être plus durables. Les entreprises demandeuses de solutions sobres en termes d’énergie sont de plus en plus nombreuses et, jusqu’à présent, celles qui s’intéressaient à la question le faisaient soit parce qu’elles avaient une image de marque à protéger, soit parce qu’elles étaient contraintes par des obligations légales. Cependant, avec l’augmentation des coûts d’énergie, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des solutions sobres en termes d’énergie pour réduire leurs coûts.
Il est important de noter que la sobriété énergétique ne concerne pas uniquement les grandes entreprises. Les petites et moyennes entreprises peuvent également mettre en place des actions pour être plus sobres en termes d’énergie. Par exemple, ils peuvent investir dans l’isolation de leurs bâtiments, utiliser des appareils électroménagers et de chauffage plus économes en énergie, ou encore mettre en place des systèmes de gestion de l’énergie pour surveiller et optimiser leur consommation.
En somme, la flambée des prix de l’énergie est un problème de plus en plus préoccupant pour les entreprises, qui sont obligées de mettre en place des actions pour être plus sobres en termes d’énergie et réduire leurs coûts. La sobriété énergétique concerne toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et il existe de nombreuses solutions pour réduire la consommation d’énergie et être plus durables.
Enfin, si vous êtes intéressé par un achat immobilier, n’hésitez pas à consulter notre page d’annonces ou bien nos réseaux sociaux grâce au lien ci-dessous :
https://linktr.ee/aio.immobiliere