marché immobilier français - AIO Immobilière

Le marché immobilier Français

L’état du marché immobilier français peut affecter votre décision d’investissement. Découvrez les tendances actuelles, les opportunités et les défis dans cet article.

L’évolution des prix de l’immobilier Français depuis 10 ans

Depuis 10 ans, le marché de l’immobilier à beaucoup changé. Quelles villes ont été les plus dynamiques ? AIO fait aujourd’hui le point avec vous pour en savoir plus !

L’évolution des prix du marché Français

Selon l’INSEE, ces 10 dernières années, les prix de ventes des logements se sont vus augmenter de 22 % en France. Tout le territoire de la métropole et tous types de logements (maisons, appartements, logements neufs et anciens, …) sont concernés par cette hausse. Elle n’a pas été linéaire depuis 10 ans. Cette augmentation n’a cessé depuis la récession après 2011 connue par le marché immobilier.

Le marché immobilier n’a jamais été aussi dynamique. Et cette dernière année, son nombre de transactions à battu un record en atteignant plus d’un million d’achats. Bien que certaines villes et régions se démarquent, les prix flambent.

Les villes en tête de cette progression

En première position, nous retrouvons Paris, notre capitale, dont le prix au m² de ses appartements à augmenté de 56 % ces 10 dernières années. Son prix médian au mètre carré a dépassé les 10 000 €.

En deuxième position, Bordeaux ! Le prix des appartements de cette ville à augmenté de 73,97 %, et passe de 2 489 € au m² en 2010 à maintenant 4 330 €.

Ensuite, à la troisième place, Lyon, nos prix au m² passent de 2 752 € à 4 600 € en moyenne, toujours avec 10 ans de différence. Ce qui fait une augmentation de 67,03 %.

Le quatrième est Rennes, qui enregistre une hausse de 48,38 % entre 2010 et 2020.

En cinquième position vient Nantes, avec 44,90 % de hausse.

Et en dernière place se trouve Strasbourg avec des prix passant de 2 100 € au m² en 2010 à 2 940 € aujourd’hui, soit une grande hausse de 40 %.

Pour ce qui est des villes les moins dynamiques, certaines villes n’ont pas évolué depuis 2010. Saint-Étienne voit ses prix chuter de presque 25 %. À sa suite, Toulon enregistre une baisse de 6 % entre 2010 et 2015. Pour ces deux villes, leurs prix stagnent depuis maintenant 5 ans. D’autres sont restées à la même place qu’en 2010, comme Dijon, Grenoble, Orléans et Metz. Pour ce qui est de Limoges et Caen, elles ont connu une forte récession en 2015 et on réussi à inverser la tendance depuis 5 ans. Ce qui permet de mettre fin à la crise avec une hausse entre 2 % et 2,5 % seulement.

Le marché locatif, voit, lui aussi, une évolution des prix.

Sa rentabilité a fortement baissé et les prix au m² ont augmenté bien plus vite que les loyers. Prenons Bordeaux comme exemple, ses prix en immobilier ont pris 70 %, alors que les loyers mensuels, eux, n’ont augmenté que de 3,6 %. Montpellier, Marseille et Lyon tiennent la tête du classement des grandes villes françaises, avec un taux de hausse des loyers de 6,72 %, 6,31 % et 5,13 % respectivement.

De nombreuses inégalités sont à enregistrer sur le territoire français, mais l’immobilier a globalement augmenté en 10 ans.

Les tendances du marché immobilier actuel

Le marché immobilier est en constant mouvement, et vous souhaitez savoir quand sera le meilleur moment pour investir ? C’est pour cela que chez AIO, nous vous proposons un point sur les grandes tendances du marché immobilier Français.

L’éloignement continu des grandes villes

Le marché immobilier est très dynamique, avec plus d’un million de nombre de transactions. Comparé à ces dernières années et depuis les années 2000, le volume des ventes bat des records.

Les transactions immobilières continuent à changer de classification : les départs des départements d’origine augmentent de 13 %, les grandes villes sont de moins en moins recherchées, ce qui fait profiter les petites et moyennes villes. Les acquéreurs sont à la recherche de verdure et de zones plus accessibles financièrement. Et les habitants de grandes métropoles telles que Paris, Lyon et Toulouse, partent pour des petites villes situées dans des départements limitrophes.

Une constante augmentation des prix des maisons

Ces changements ont des impacts sur les prix des appartements et des maisons. En effet, on constate que le marché des appartements ralentit, tandis que le marché des maisons reste très dynamique avec des prix à la hausse de +9 %, ce qui s’explique par : une envie, des acquéreurs, de plus grands espaces verts, un pouvoir d’achat des métropoles reporté sur les petites villes, ayant pour conséquence l’augmentation des prix immobiliers locaux. Mais également le ralentissement de la hausse des prix des appartements se situant dans les grandes villes à cause d’un effet plateau, ainsi que le rallongement du délai de vente.

Suite à la crise sanitaire, cette tendance est constatée à court terme pour le moment. Il faudra alors faire preuve de patience pour savoir si elle est éphémère ou si elle annonce un changement durable.

La hausse du marché ancien

En effet, les périodes de confinement n’ont pas été un problème pour le marché de l’ancien. La constante évolution du digital a permis aux transactions immobilières telles que les visites virtuelles, les signatures électroniques à distance, … de prospérer.

En revanche, cela fut plus compliqué pour le marché du neuf. Celui-ci voit ses chiffres de ventes en forte baisse, tel que le nombre de permis de construire autorisés. On remarque aussi le report de certains projets immobiliers neufs et une préférence pour le logement neuf individuel plutôt que collectif. Toutefois, on remarque que les prix continuent d’augmenter.

L’assouplissement des conditions d’emprunt et des taux d’intérêt bas

Différents facteurs financiers favorisent le dynamisme des achats immobiliers. On remarque que le taux d’intérêt moyen est de 1,15 %, la durée d’emprunt maximale passe de 25 à 27 ans et l’endettement des ménages est porté de 33 % à 35 %. Les recommandations faites par le Haut Conseil de stabilité financière ont permis un assouplissement des demandes de crédit. Et la crise sanitaire n’a pas engendré d’effet de “panique”, les économies permises par les confinements, ont permis aux Français d’investir. On sait qu’ils ont tendance à moins épargner et favorisent l’investissement dans un meilleur cadre de vie.

Marseille, l’une des villes les plus dynamiques du marché en 2022

Le marché de l’immobilier semble être en pause dans la plupart des grandes villes françaises, mais Marseille reste une exception avec une croissance continue. Cependant, les conditions de crédit se durcissent en raison de la hausse des taux d’intérêt. Analyses et perspectives.

Selon les dernières données, le marché de l’immobilier dans les grandes villes françaises semble être au point mort en 2022. Certaines analyses indiquent même qu’il pourrait être à « un tournant ». En octobre, les prix ont légèrement baissé à Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Rennes.

Le marché de l’immobilier à Marseille continue de connaître une croissance spectaculaire, avec une hausse de 9% en un an et de 40% sur cinq ans, selon les estimations de l’application de données Yanport. Le prix médian au mètre carré atteint environ 3 900 euros, contre 2 800 euros en 2017. Toutefois, il existe une grande disparité entre les quartiers, avec des prix allant de 1 350 euros à La Calade à 7 125 euros au Roucas-Blanc.

A Marseille, le marché immobilier est reflet de la diversité de la ville, avec des quartiers riches et pauvres côte à côte. L’intérêt pour l’immobilier se concentre actuellement surtout au sud et à l’est de la ville, en raison de la demande croissante d’espace et de nature. Les biens avec extérieur sont particulièrement prisés et le marché est très tendu.

Les quartiers proches de la mer, comme Vauban, ont connu une forte augmentation de la demande, tandis que le 12ème arrondissement est apprécié des familles pour ses maisons avec jardin et piscine. Les quartiers de Saint-Barnabé, Saint-Julien et Les Trois-Lucs sont également très populaires, mais il y a un manque de biens disponibles à la vente. Les quartiers du sud ont aussi profité de la tendance à se rapprocher de la nature.

Le centre-ville de Marseille n’est pas en reste et connaît aussi une forte dynamique autour du Chapitre, de Longchamp et des Cinq-Avenues. Selon Nicolas Peltier, cela peut être expliqué par la proximité avec la gare Saint-Charles et les transports en commun, mais également par les nombreux ravalements de façades qui améliorent l’image de ces quartiers autrefois moins populaires. Le dynamisme du centre-ville de Marseille peut aussi être lié au fait que de nombreuses personnes souhaitent s’installer à proximité de leur lieu de travail.

Les prix des biens immobiliers continuent de monter à Marseille en raison de la forte demande, mais il est encore possible de trouver des logements abordables dans certaines zones de la ville. Selon Nicolas Peltier, les quartiers les moins chers de la ville sont La Trevaresse, Les Crottes et La Rose, où il est possible de trouver des appartements à des prix inférieurs à 3 000 euros le mètre carré.

Malgré des conditions d’emprunt qui se sont durcies ces derniers temps en raison de la flambée des taux d’intérêt, de nombreuses personnes continuent de chercher à acheter un bien immobilier à Marseille. Selon les experts, la demande devrait rester forte dans les prochaines années, même si les prix continuent d’augmenter.

Selon des experts du marché de l’immobilier, la hausse constante des taux d’intérêt ces derniers temps pourrait avoir un impact sur les conditions d’emprunt pour l’achat d’une propriété. Cela pourrait rendre plus difficile pour certaines personnes de se permettre un emprunt et de devenir propriétaire, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande sur le marché de l’immobilier. Toutefois, il est important de noter que chaque situation financière est unique et il est recommandé de consulter un conseiller financier ou un courtier en prêts immobiliers pour évaluer vos options d’emprunt et trouver un taux d’intérêt qui convient à votre situation.

Les conditions pour obtenir un prêt ont été rendues plus difficiles avec l’augmentation des taux d’intérêts en raison de la forte demande. Selon Nicolas Peltier, cela a entraîné moins d’annonces à un prix fixe et davantage de tractations. Cependant, il précise que le marché de l’immobilier à Marseille reste attractif et que la ville est en train de rattraper son retard par rapport aux autres métropoles. En effet, Marseille a connu une croissance moins importante ces dernières années et les prix restent donc relativement abordables comparés à d’autres grandes villes françaises.

Enfin, si vous êtes intéressé par un achat immobilier, n’hésitez pas à consulter notre page d’annonces ou bien nos réseaux sociaux grâce au lien ci-dessous :

https://linktr.ee/aio.immobiliere

Traduire »